C’est confirmé, la 5G est sans danger pour votre santé - Android

Le déploiement de la 5G est certifié sans danger d'après les nouvelles lignes directrices préconisées l'ICNIRP, un consortium de scientifiques évaluant notamment les risques posés par l'exposition aux radiations.

En cette période de propagation du coronavirus, la question de la santé est au cœur des préoccupations. Au moins, vous ne devriez pas à vous inquiéter des impacts du déploiement du réseau 5G sur les êtres humains. En effet, comme l’écrit The Guardian, la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) a mis à jour ses lignes directrices (PDF) concernant les expositions aux émissions radio.

L’ICNIRP est un consortium international basé en Allemagne composé, entre autres, d’un groupe d’experts scientifiques. Son rôle est notamment d’évaluer les risques que peuvent poser pour la santé ce genre d’infrastructures réseau. La 5G est donc notamment concernée par son expertise.

Une 5G sans danger

L’organisation a ainsi partagé ses conclusions concernant l’exposition aux fréquences électromagnétiques sur un large spectre allant de 100 kHz à 300 GHz. « Nous savons qu’une partie de la communauté est inquiète quant à la sécurité de la 5G et nous espérons que ces lignes directrices mises à jour pourront la rassurer », explique le président du consortium au Guardian.

« Les lignes directrices préconisées ont été élaborées après un examen approfondi de toute la littérature scientifique pertinente, des ateliers scientifiques et un vaste processus de consultation publique. Elles assurent une protection contre tous les effets nocifs scientifiquement prouvés sur la santé dus à l’exposition aux [champs électromagnétiques] dans le spectre 100 kHz à 300 GHz », ajoute-t-il par ailleurs.

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Les ondes millimétriques

L’attention de l’ICNIRP se portait tout particulièrement sur les ondes millimétriques. Celles-ci vont au-delà des bandes 6 GHz et représentent les plus hautes fréquences de la 5G. Toutefois, elles restent largement en dessous du nouveau seuil maximal défini par le consortium. Par ailleurs, il faut savoir que les fréquences élevées offrent un meilleur débit, certes, mais souffrent d’une moins bonne portée, car les ondes pénètrent moins bien les corps.

En d’autres termes, les ondes millimétriques qui touchent notre peau auront plutôt tendance à dissiper leur énergie sur elle plutôt que de pénétrer l’épiderme. Surtout, ce qu’il faut retenir, c’est que, dans la pratique, les infrastructures 5G qui seront exploitées par les opérateurs ont très peu de chances d’atteindre les limites définies par l’ICNIRP.

Rappelons que les ondes millimétriques ne seront déployées en Europe que dans les années à venir. Les premières étapes de la 5G commerciale sur le Vieux Continent, notamment en France, passeront d’abord par les fréquences sub-6 déjà en place.

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The Guardian