La France et l’Europe utilisent nos téléphones pour vérifier « si les consignes de confinement sont appliquées » - Android

La France et l’Europe utilisent nos téléphones pour vérifier « si les consignes de confinement sont appliquées » - Android

La France et l'Europe utilisent ou vont utiliser des données statistiques agrégées anonymisées pour combattre le coronavirus. Mise à jour du 28 mars : Le Figaro a publié quelques données d’Orange qui montrent comment la population des centres urbains a fui vers les campagnes. Paris n’est pas la seule ville touchée par ce phénomène, c’est Lire la suite

La France et l'Europe utilisent ou vont utiliser des données statistiques agrégées anonymisées pour combattre le coronavirus.

Mise à jour du 28 mars :

Le Figaro a publié quelques données d’Orange qui montrent comment la population des centres urbains a fui vers les campagnes. Paris n’est pas la seule ville touchée par ce phénomène, c’est la même chose à Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Grenoble…

Carte par Le Figaro et données d’Orange

Article original du 26 mars 2020 :

Nous en parlions il y a quelques jours, nos téléphones déposent des données chaque fois qu’ils se connectent à une antenne relais. Grâce à la triangulation, un croisement de données obtenues via plusieurs antennes, les opérateurs mobiles peuvent déterminer votre emplacement. Que font-ils de ces données ? Généralement, elles sont anonymisées et servent aux opérateurs pour la maintenance technique, mais aussi à des fins de statistiques.

Évaluer l’efficacité des dispositifs de confinement

L’Europe et la France vont utiliser ces données statistiques agrégées, qui seront anonymisées, pour vérifier « si les consignes de confinement sont appliquées » et combattre la pandémie. Au lieu de travailler avec tous les opérateurs, un seul opérateur par pays est choisi pour agréger ces données, ce qui est suffisant d’un point de vue statistique. En France, c’est l’opérateur historique Orange qui est en charge de ce recueil de données. Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, collabore déjà avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).