Le Google Pixel 4a est un smartphone milieu de gamme qui mise beaucoup sur la photo. Nous avons déjà pu mener quelques tests du produit afin de savoir ce qu'il vaut et vous proposer de premiers retours d'expérience détaillés en attendant la sortie officielle de l'appareil... en octobre.
L’appareil photo du Google Pixel 4a // Source : Frandroid
Le Google Pixel 4a vient d’être officialisé, mais pour pouvoir l’acheter, il va falloir patienter longtemps, environ deux mois. Chanceux que nous sommes, nous avons déjà eu droit à un exemplaire pour découvrir le produit. L’occasion de vous proposer nos premiers tests du produit. Attention cela dit : vous ne trouverez pas ici notre avis complet. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre aujourd’hui et sa commercialisation, le Pixel 4a sera mis à jour sur Android 11. En plus de l’expérience logicielle différente, cela devrait avoir un impact sur l’autonomie.
L’appareil est même censé embarquer la nouvelle version de Google Assistant qui fonctionnera en local et sera compatible en français et nous ne sommes pas non plus à l’abri de quelques optimisations photo.
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En d’autres termes, le téléphone que nous avons aujourd’hui entre les mains n’est pas tout à fait le même que celui que vous aurez potentiellement entre les vôtres en octobre. En conséquence, nous vous proposerons un test complet du Google Pixel 4a lorsque celui-ci sera prêt à sortir.
La face avant du Google Pixel 4a // Source : Frandroid
Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur un certain nombre de points sur lesquels nous pouvons déjà vous faire des retours détaillés.
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Modèle | Google Pixel 4a |
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Version de l'OS | Android 10 Q |
Interface constructeur | Android Stock |
Taille d'écran | 5.81 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 443 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Snapdragon 730G |
Puce Graphique (GPU) | Qualcomm Adreno 618 |
Mémoire vive (RAM) | 6 Go |
Mémoire interne (flash) | 128 Go |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 12.2 Mpx |
Appareil photo (frontal) | 8 Mpx |
Enregistrement vidéo | 1080p |
Wi-Fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
Bandes supportées | 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28) |
NFC | Oui |
Capteur d'empreintes | Oui |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Batterie | 3140 mAh |
Dimensions | 69.4 x 144 x 8.2mm |
Poids | 143 grammes |
Couleurs | Noir |
Prix | |
Fiche produit Voir le test |
Si on attend évidemment le Google Pixel 4a sur ses performances photo, c’est surtout son format réduit qui frappe dès la première prise en main. Ce téléphone peut clairement revendiquer le titre de « compact » tant il est parfaitement adapté aux petites mains. Rendez-vous compte : il ne mesure que 144 mm de haut pour une largeur de 69,4 mm et une épaisseur de 8,2 mm. C’est d’une petitesse très rare dans l’industrie en 2020.
Ajoutez à cela le poids plume de 143 grammes et vous obtenez un Google Pixel 4a que l’on peut clairement considérer comme étant mignon. Ce qualificatif n’est pourtant pas gagné d’avance tant l’appareil montre une simplicité extrême dans sa conception, difficile de faire plus belle déclaration d’amour à la sobriété.
Ainsi, l’écran plat est percé dans le coin supérieur gauche. Le poinçon n’est pas le plus discret de la planète et d’aucuns seront susceptibles d’en être incommodés. Personnellement, dans la grande majorité des cas, je trouve qu’on l’oublie assez facilement. La dalle est aussi entourée d’un cadre noir bien visible, mais pour moins de 400 euros, ce n’est rien de vraiment choquant, d’autant plus que les bordures en question ont une épaisseur relativement égale (le menton est légèrement plus large) qui offre une bonne sensation d’homogénéité et d’équilibre.
Au dos, le dos en polycarbonate ne révolutionne pas les sensations que peut procurer un téléphone en main, mais le confort d’utilisation est bien au rendez-vous.
Le dos du Google Pixel 4a // Source : Frandroid
Le lecteur d’empreintes à l’arrière est centré et très discret, ce n’est qu’un petit renfoncement circulaire. Le module photo carré trône en haut à gauche et ne loge qu’un seul et unique capteur photo en plus du flash LED. Sur le milieu de gamme au moins, Google montre qu’il ne cherche pas à faire la course à la multiplication des capteurs photo comme beaucoup de constructeurs.
Le géant américain ne s’est autorisé qu’une touche de fantaisie : un bouton blanc sur la tranche droite pour le déverrouillage qui se distingue bien sur le coloris noir. On appréciera au passage les haut-parleurs stéréo pour une meilleure spatialisation du son. Les audiophiles anti casque Bluetooth seront ravis de trouver une prise jack 3,5 mm sur la cote supérieure, à l’opposé du port USB-C situé en bas.
Sur la gauche se loge le tiroir de la nano SIM. Impossible d’en insérer deux, mais vous pouvez vous servir d’une eSIM. Le Google Pixel 4a n’accueille pas non plus de microSD.
Le Google Pixel 4a offre à vos yeux une dalle OLED de 5,81 pouces avec une définition Full HD+. En plus d’être bien petite, la dalle offre ainsi un contraste parfait et une luminosité maximale très élevée qui permet une excellente lisibilité, même lorsque le soleil tape très fort. Notre sonde associée au logiciel CalMan de Portrait Displays mesure d’ailleurs un pic à 647 cd/m², amplement suffisant.
Pour aller plus loin
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Pour la gestion de la colorimétrie, le Google Pixel 4a n’est pas le plus généreux en personnalisations. Par défaut, le smartphone est réglé sur un mode adaptatif qui ajuste les tonalités en fonction de la luminosité ambiante. Or, les paramètres d’affichage donnent quand même la possibilité de changer pour un mode contrasté ou naturel.
L’écran du Google Pixel 4a // Source : Frandroid
Malgré ce que son nom peut laisser entendre, le mode contrasté reste finalement assez fidèle à la réalité. À titre d’exemple, le Delta E moyen sur le vaste espace colorimétrique DCI-P3 (plus difficile à appréhender, surtout sur le milieu de gamme) n’est que de 3,03. Or, nous visons généralement un idéal à 3 pour nous assurer que les teintes affichées correspondent bien à la réalité. En d’autres termes, le Google Pixel 4a est un bon élève en la matière.
Ci-dessous, on peut voir que seul l’indicateur de la couleur cyan (100 %) s’envole un petit peu sans non plus toucher les cieux comme un joueur de Flight Simulator.
Le Google Pixel 4a propose un Delta E moyen très correct en mode contrasté sur l’espace DCI-P3
La température moyenne des couleurs en mode « contrasté » s’élève à peine au-dessus de 6500 K, ce qui est impeccable pour ne verser ni trop vers le bleu ni trop vers le rouge.
En contrepartie, le Pixel 4a reste assez limité dans la variété des couleurs qu’il peut afficher. Toujours en mode contrasté, s’il réussit à couvrir 120 % de l’espace sRGB, il tombe à 80 % de couverture seulement sur le DCI-P3 qui, comme on l’a dit, est plus vaste. Passer en mode naturel empire ces résultats.
Enfin, notez que l’écran ne dépasse pas les 60 Hz.
Le Google Pixel 4a se dote d’un capteur photo arrière de 12 mégapixels avec un objectif ouvrant à f/1,7. Ajoutez un flash LED et c’est tout. Vous tenez la configuration d’une simplicité extrême proposée par le téléphone. Est-ce un défaut ? Oh que non, loin de là ! La firme de Mountain View réussit à défendre sa réputation, même avec ce modèle de milieu de gamme.
Sur les photos en pleine journée, le smartphone offre un très bon niveau de détails et les couleurs ressortent bien avec des rendus un petit brin plus contrastés que la réalité. C’est beau et très efficace.
En ce qui concerne la gestion de la dynamique, le Pixel 4a ne force pas trop le HDR et les zones assez sombres d’une scène resteront sombres sur la photo sans pour autant être bouchées. Le rendu est donc objectivement très bon dans ce genre de cas, mais ne flatte pas autant la rétine que les traitements d’image d’autres marques qui aiment sublimer leurs clichés. À titre d’exemple, voici le même square immortalisé d’abord avec le Google Pixel 4a puis avec le Samsung Galaxy S10+.
Le parterre de fleurs en bas de l’image est beaucoup plus éclairé chez Samsung. D’aucuns trouveront cela plus beau, mais le rendu proposé par Google est plus fidèle à ce que percevaient mes yeux.
Sur les clichés de nuit, le Google Pixel 4a s’en sort vraiment bien et évite les écueils fréquents sur les modèles de milieu de gamme en limitant grandement le bruit dans l’image et le flou. Le mode normal de l’appareil photo n’aide cependant pas à faire des miracles sur les scènes très obscures.
Pour les « miracles », il faudra utiliser la fameuse option « Night Sight » de la gamme Pixel — « Vision de nuit » en français. Cette fonctionnalité est d’une qualité exceptionnelle. D’une scène où l’on ne voit rien, le Pixel 4a réussit à produire une photo fourmillant de détails et fait donc mieux avec son mode nuit que bon nombre de smartphones plus onéreux. On a beau savoir que Google est passé maître en la matière, le résultat est toujours bluffant.
Regardez cette comparaison ci-dessous. On ne voit rien sur une photo tandis qu’on voit le nombre de fenêtres sur les immeubles et même les tuiles du toit sur l’autre.
Ou encore celle-ci tout aussi époustouflante, ou « mind blowing » comme diraient les anglophones.
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