Ergonomie, fonctionnalités, confort... avoir un bon clavier pour travailler est important. Voici nos recommandations.
Périphérique indispensable, le clavier n’est pas seulement un alignement de touches. Il y’a derrière des technologies, des choix ergonomiques et de conceptions qui font vraiment la différence au long cours.
Que ce soit pour s’épancher sur Twitter, taper du code, écrire une lettre d’amour ou de réclamation, le clavier est la porte d’entrée obligatoire pour la communication écrite. Il occupe de l’espace sur votre bureau et sa qualité va autant influencer le confort et l’efficacité. Suivez notre guide pour être sûr d’adopter le clavier qui vous sied le mieux.
Si vous cherchez un clavier pour le gaming
Quel clavier gamer choisir ? Les 7 meilleurs claviers mécaniques
Le Logitech MX Keys est le nouveau clavier haut de gamme du constructeur suisse, le Logitech Craft étant en fin de vie. Il est pensé pour accompagner la meilleure souris bureautique qu’est la MX Master 3 du même constructeur. Le MX Keys est un clavier très élégant, avec un design épuré, associé à quelques touches de métal très séduisantes. D’un gabarit moyen (43,2 x 13,2 cm), il est surtout très fin avec 0,7 cm d’épaisseur, qui monte à 2,1 cm vers la partie supérieure, offrant ainsi une légère inclination.
Les touches sont parfaitement alignées, avec un espace entre elles confortable. Ce clavier, de type chiclet, offre une course de frappe courte et chaque touche présente un léger renfoncement concave pour une frappe plus sûre et efficace, même à haute vitesse. Chacune des touches « F » a un double usage, pour activer la gestion du volume, de la luminosité de l’ordinateur ou encore l’intensité du rétroéclairage du clavier. Les trois touches numérotées qui suivent servent à basculer d’un appareil à un autre, le MX Keys pouvant se connecter à trois produits différents (ordinateur, tablette, smartphone). La course de frappe courte, assurée et la nuisance sonore vraiment minime.
Grâce à sa finesse, il évite des torsions importantes au niveau des poignets. Le clavier est sans fil, il utilise soit la technologie Bluetooth, soit sans fil à 2,4 GHz avec le module USB Unify de Logitech. Enfin, si les touches sont rétroéclairées, nous ne comprenons pas l’absence d’une LED pour indiquer quand le pavé numérique est acté, un peu agaçant à l’usage. Comptez un peu plus de 100 euros.
Alors que la majorité des constructeurs de claviers ont abandonné le format « ergonomique », Microsoft continue de promouvoir ce type de produits. Généralement coûteux, l’américain en propose ici un à moins de 70 euros. Il affiche des lignes fluides, profite d’une excellente qualité de fabrication et respire l’élégance. Par contre, cela se paye par un encombrement certain : 48,77 x 26,24 x 6 cm qui le rend peu compatible avec un petit bureau. Les touches sont regroupées dans deux zones bien distinctes, seule la barre d’espace est commune. L’espacement des touches est dans la moyenne comme leur taille, sauf la touche « Entrée » qui nous déstabilise. Elle est très petite et il n’est pas rare de se tromper à l’usage.
Juste au-dessus des touches de fonctions F, Microsoft propose une série de touches préprogrammées. Nous avons les classiques dédiées à la gestion du volume ou le contrôle de la musique… mais qui dit Microsoft, dit productivité. Nous avons donc des boutons qui servent à lancer la calculatrice, une capture d’écran, une recherche ou l’affichage des tâches en cours. En bonus, vous avez à disposition trois boutons numérotés pour créer vos propres raccourcis.
Les touches s’actionnent avec une mécanique à ciseaux, qui offre une frappe silencieuse et rapide. Elle est un peu molle ce qui risque de frustrer les amateurs de frappe sèche et claire. Le positionnement des touches demande un temps d’adaptation assez important. Mais une fois les bonnes habitudes prises, nous ne pouvons que constater le confort d’utilisation de la bête. Sur la durée, les poignets et les avant-bras sont parfaitement alignés, ce qui limite les sensations de fatigue. Notez que le repose-poignet est très confortable, mais le clavier n’est pas inclinable. Le câble USB de 1,5 mètre est juste suffisant. Si vous aimez ce produit, Microsoft en propose un autre plus haut de gamme recouvert d’alcantara, le Microsoft Surface Keyboard. Les mêmes qualités, pour 35 euros de plus. Par contre, il se salit très très vite.
Si ce K740 vous dit quelque chose, c’est bien normal. Il a en effet été au catalogue de Logitech depuis 2008 et s’impose toujours comme l’un des meilleurs claviers disponibles à ce jour. Ceci dit, il commence doucement à accuser son âge sur certains points. Le design en particulier commence à être un peu daté, même si l’on apprécie sa finesse.
Une fois que l’on commence à taper, on ne peut qu’apprécier l’excellent toucher des switchs ciseaux utilisés ici. Ils sont doux, réactifs et surtout extrêmement silencieux ; un point qui ravira vos collègues d’open space. Seule la touche espace laisse parfois échapper un petit bruit de ressort. Comme son nom l’indique, le clavier est rétroéclairé, contrairement à la plupart des claviers récents. L’éclairage est en revanche seulement ajustable en intensité. Pas de RGB au menu donc.
Du côté de la connectivité, on est ici en présence d’un modèle filaire. Une version sans fil existe, mais pour un prix similaire on préfèrera choisir le MX Keys.
Nous sommes ici face à une version allégée du MX Keys. Le Logitech MK470 reprend le design de son aîné, des dimensions très proches (37,35 x 14,39 x 2,3 cm), sauf sur l’épaisseur. Nous retrouvons de nombreuses autres qualités comme sa solidité — obtenue grâce à la plaque de métal qui sert de base au clavier — et sa stabilité sur toutes les surfaces. Certes, le plastique est bien plus présent, mais la qualité de fabrication n’en souffre pas et l’assemblage est de très bon niveau.
L’espacement des touches est bien dosé, mais ces dernières sont plates, sans l’aspect concave qu’affichent celles du MX Keys. Nous perdons un peu en sûreté dans la frappe, mais nous restons bien au-dessus du clavier lambda. La course de frappe est un peu trop courte à notre goût, ce qui peut devenir un peu gênant quand vous tapez du texte très vite.
Il est assez épais et ne dispose pas de repose-poignet, même en option. Cela peut être gênant si vous avez des mains très petites, votre poignet devant alors effectuer une flexion assez importante. Ce n’est pas un clavier pensé pour écrire un roman. Sans fil, il se connecte à votre ordinateur via un récepteur USB. Le Bluetooth est totalement absent. À noter que ce clavier n’est pas commercialisé seul, mais en bundle avec une souris. Pour la somme de 49,99 euros, nous avons un bon clavier et une souris Logitech Pebble m350 (commercialisée seule à 24,99 euros).
Razer est avant tout connu pour ses périphériques gaming. Il met ici en avant ses switchs mécaniques « Orange » censés être les plus silencieux de son catalogue. Le clavier affiche un design gamer, mais sans excès. Il est proposé en noir, en blanc, et il existe même une version Star Wars Stormtrooppers. La qualité de fabrication est excellente, l’association du métal et du plastique procure esthétique et surtout solidité. Sa taille limitée (13,3 x 36,1 x 3,6 cm) s’explique par son format TKL et donc l’absence de pavé numérique. Cela risque de déstabiliser ceux qui en font un usage régulier, mais le rend idéal pour les petits espaces de travail.
À noter un rétroéclairage personnalisable en passant par son logiciel de paramétrage. Les touches mécaniques sont confortables, avec une frappe sèche et assurée. Ce qui conviendra à ceux qui ont un rythme d’écriture soutenu. Pas de touches de raccourcis spécifiques, mais la possibilité de créer les vôtres et de les attribuer aux touches de votre choix. Si le clavier est plutôt épais, son repose-poignet évite à vos articulations d’être trop contraintes pour un usage confortable sur la durée. La longueur de câble est de 1,6 m, suffisant pour la majorité des utilisateurs.
Le CherryBoard KC600 est signé par le principal fournisseur de switch pour les constructeurs de claviers gaming. Il apporte son expertise pour un clavier utilisant cette fois un mécanisme à ciseaux. Esthétiquement, nous avons un produit très épuré, presque basique. Il existe en version noire et surtout en argent pour séduire les propriétaires de Mac. Attention, malgré les apparences, l’effet métal brossé n’est qu’un effet, pas une once de matière noble ne l’habille. Ses dimensions sont assez généreuses (45,3 x 12 cm) et il affiche une certaine finesse avec 1,5 cm.
Le mécanisme ciseau est d’une grande efficacité, tout en étant confortable avec une course de frappe courte et surtout nette. La pollution sonore est très maîtrisée, à moins d’avoir l’habitude de taper avec force sur son clavier. Les plus brutaux devraient apprécier sa structure en métal aussi solide que stable. Il propose 6 touches d’accès rapide réparties sur l’ensemble du clavier, pour lancer le navigateur internet par exemple. Nous avons la possibilité de créer nos propres raccourcis clavier.
Son épaisseur reste raisonnable, offrant donc un confort appréciable s’il reste à plat. Si vous décidez de l’incliner, comme nous vous regretterez l’absence de repose-poignet. Le câble USB mesure 1,8 m, un peu plus que la moyenne, c’est toujours appréciable. Comptez un peu moins de 50 euros pour poser les doigts dessus.
Votre budget est limité ou vous cherchez tout simplement un clavier d’appoint. N’allez pas plus loin que le K120 de Logitech. Alors certes, pour le prix on a droit au minimum syndical : un mécanisme membrane et un layout standard, mais l’ensemble est fiable et confortable pour un usage ponctuel.
Vous n’irez pas écrire un roman avec, mais si vous télétravaillez c’est un bon moyen d’améliorer votre confort à petit prix.
Quand vous utilisez un clavier, ce ne sont pas seulement vos doigts qui sont sollicités, mais l’ensemble des muscles et des articulations du haut du corps. Un clavier doit donc être assez large pour que les avant-bras soient perpendiculaires à votre buste et ainsi limiter les mouvements inutiles. Il doit être le plus plat possible afin de ménager les articulations du poignet. Toutefois, en fonction de la hauteur de votre bureau, de votre siège, un clavier avec un système d’inclinaison réglable est recommandé. Dans ce cas, un repose-poignet est un vrai plus afin d’assurer un bon alignement des mains et des avant-bras.
Sur les touches elles-mêmes, éviter les claviers où elles seraient trop serrées, cela augmente le risque de fautes de frappe. Certains constructeurs proposent aussi des touches légèrement concaves afin d’offrir une meilleure accroche des doigts et une frappe plus assurée. Enfin, des boutons d’accès rapides sont très souvent présents, aussi bien pour gérer le volume sonore que la lecture d’une playlist ou la luminosité de l’écran. Pour terminer, un clavier rétro éclairé est un petit plus le soir tombé.
Les claviers dits ergonomiques ont un positionnement de touches très différent des claviers classiques. Si elles sont toujours agencées en AZERTY, elles sont séparées en deux groupes distincts, un pour chaque main. S’ils ont fait leurs preuves, ils ne connaissent pas un grand succès, car ils nécessitent une longue phase d’adaptation. Vous prenez également des réflexes que vous devrez abandonner dès que vous revenez sur un clavier classique.
Utiliser un beau clavier fait toujours plaisir. Toutefois, plus son esthétique sera soignée, plus son prix s’en verra augmenté. Il s’agit avant tout d’une question de goût et de budget. Les claviers ont des dimensions relativement proches. Si votre espace de travail est réduit, il peut être intéressant de s’orienter vers un clavier au format TKL (Tenkeyless), qui ne dispose pas de pavé numérique. N’oubliez pas que sur votre bureau, vous devrez avoir de la place pour votre souris, votre tasse à café ou encore vos enceintes ou imprimante.
Se débarrasser des fils apporte toujours plus de confort et permet de s’adapter à vos usages et votre espace de travail. De plus, de nombreux modèles proposent la multiconnexion. Ainsi, le même clavier peut passer d’un PC à un autre, ou un Mac ou encore une tablette en pressant une simple touche. Certains claviers fonctionnent avec des piles et d’autres se rechargent en USB. Si vous travaillez sur des données sensibles ou êtes simplement paranoïaque, optez pour un modèle sans fil doté d’un chiffrement AES. Ainsi, chaque frappe est chiffrée entre le clavier et l’ordinateur afin d’éviter toute interception des données.
Quand vous appuyez sur la touche d’un clavier, derrière peuvent se cacher trois technologies différentes.
Les touches à membranes : ici un revêtement en caoutchouc flexible est placé sous les touches. Il assure que la touche enfoncée revienne à sa position originale et pour être prise en compte, la frappe doit être complète. Ils sont les plus silencieux, mais ne sont pas les plus efficaces pour ceux qui tapent beaucoup de texte et leur durée de vie est plus courte.
Les touches à ciseaux ou chiclet : nous retrouvons le revêtement en caoutchouc en bout de course et sous chaque touche se trouve une mécanique en ciseau. Résultat nous avons une frappe plus sèche et plus rapide que pour un clavier à membrane, tout en étant moins précise et rapide qu’un clavier mécanique. Les claviers chiclet ont également une course bien plus courte. C’est pour cela qu’ils sont utilisés sur les ordinateurs portables.
Les touches mécaniques : chaque touche est accompagnée d’une mécanique complète plus précise et rapide qu’un clavier à membrane. Inutile d’enfoncer totalement la touche pour valider votre frappe, une légère pression suffit pour que le caractère apparaisse à l’écran. Ce sont les claviers les mieux adaptés à une frappe rapide, qui offre la meilleure durée de vie, mais cela se paye par une pollution sonore bien plus importante que celle d’un clavier à membrane.
09/03/2021 05:10 PM
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