Tous les ans c'est la même histoire, Samsung dévoile en début d'année son nouveau modèle haut de gamme. Cette année, c'est au tour du Galaxy S20 de se faire le porte-étendard de Samsung. Un smartphone qui en a sous le capot avec sa compatibilité 5G, son appareil de 64 mégapixels ou encore sa puce Exynos 990. De quoi en faire le meilleur smartphone de l'année ? C'est ce qu'on va voir dans ce test complet du Samsung Galaxy S20.
Le Samsung Galaxy S20
Il existe trois Samsung Galaxy S20 et nous vous proposons ici le test complet du plus petit modèle. Celui-ci est aussi, sur le papier, le plus modeste, mais il reste un smartphone premium. Voyons ce qu’il nous réserve.
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Modèle | Samsung Galaxy S20 |
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Version de l'OS | Android 10 Q |
Interface constructeur | Samsung One UI |
Taille d'écran | 6.2 pouces |
Définition | 3200 x 1440 pixels |
Densité de pixels | 563 ppp |
Technologie | Super AMOLED |
SoC | Exynos 990 |
Puce Graphique (GPU) | Mali-G77 MP11 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Mémoire interne (flash) | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 12 Mpx Capteur 2 : 64 Mpx Capteur 3 : 12 Mpx |
Appareil photo (frontal) | 10 Mpx |
Enregistrement vidéo | 8K@30 fps |
Wi-Fi | Wi-Fi 6 (ad) |
Bluetooth | 5.0 |
Bandes supportées | 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28) |
NFC | Oui |
Capteur d'empreintes | Sous l\'écran |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Batterie | 4000 mAh |
Dimensions | 69.1 x 151.7 x 7.9mm |
Poids | 163 grammes |
Couleurs | Bleu, Rose, Gris |
Prix | 909€ |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire fourni par la marque. Il s’agit d’un modèle 5G avec 128 Go de stockage. Notez que la mise à jour commerciale a été déployée le 2 mars 2020 au matin.
Notez que notre test du Samsung Galaxy S20 Ultra est également disponible.
Le Samsung Galaxy S20 ne s’éloigne pas fondamentalement de ce que le constructeur coréen proposait déjà l’an dernier. On retrouve un écran de 6,2 pouces — contre 6,1 pouces pour le Galaxy S10 — qui vient recouvrir l’essentiel de la face avant. Néanmoins, Samsung a opéré une légère modification par rapport à son prédécesseur, puisque l’écran n’est plus poinçonné à l’angle supérieur droit, mais au centre de l’écran, à la manière de ce que proposait déjà le Galaxy Note 10. Un trou qui est plutôt bien placé et assez discret avec ses 3,5 mm de diamètre, et qui ne viendra pas gêner outre mesure au quotidien.
L’écran percé du Samsung Galaxy S20
Toujours en façade, autour de l’écran, on va retrouver des bordures assez fines. Il faut dire qu’à gauche et à droite, l’écran est légèrement incurvé pour mieux immerger l’utilisateur dans ses contenus. On n’a pas une courbure qualifiée de « waterfall » comme sur le Vivo Nex 3 ou sur le Huawei Mate 30 Pro, mais elle suffit déjà à réduire considérablement les bordures latérales. Ainsi, en haut de l’écran, on va trouver une bordure de 3 mm, en bas de 4 mm et sur les côtés de 1,5 mm. Si certains peuvent regretter ce format d’écran incurvé, qui peut avoir tendance à enregistrer de fausses frappes sur l’écran à cause de la paume de la main, reste que l’effet est assez séduisant.
C’est sur les tranches du Galaxy S20 que l’on va découvrir le plus de changements par rapport aux précédents modèles. Il faut dire que la tranche inférieure paraît bien vide avec sa prise USB-C et son seul haut-parleur. En effet, comme c’était attendu, Samsung a décidé de faire fi de la prise jack, une première sur la gamme Galaxy S, mais on s’y attendait après sa disparition sur les Galaxy Note 10.
Sur la tranche droite, on va retrouver sans trop de surprise un bouton de mise en veille et les deux touches de volume. Des boutons facilement accessibles grâce au format relativement compact du smartphone. L’une des bonnes surprises vient en fait de la tranche gauche, où on ne va retrouver… rien du tout. Exit le bouton Bixby qui est désormais intégré sur la touche de mise en veille lorsqu’on garde son doigt appuyé. Enfin, sur la tranche supérieure, on ne va trouver que la trappe pour carte nano SIM. On notera qu’on peut y intégrer au choix deux cartes nano SIM ou une carte microSD et une nano SIM. Samsung conserve ainsi un stockage extensible et c’est une bonne nouvelle.
Tant qu’on est au rayon des bonnes nouvelles, signalons que le Samsung Galaxy S20 est certifié pour son étanchéité au niveau IP68, c’est-à-dire qu’il est résistant contre la poussière et contre une immersion dans 1,5 mètre d’eau pendant 30 minutes.
Le dos du Samsung Galaxy S20
Passons maintenant au dos du smartphone, qui a pu faire craindre le pire lorsqu’on a pu découvrir les premiers leaks. On y retrouve le logo Samsung, un module photo et… c’est tout. Il faut bien l’admettre, le module photo, positionné en haut à gauche à la verticale, est assez large, en raison notamment de l’intégration du flash, mais ce n’est pas dérangeant pour autant. Même au niveau de l’équilibre du smartphone lorsqu’il est posé à plat sur une table ou un bureau, le module photo ne vient pas trop gêner. Certes, on aurait préféré un positionnement centré et horizontal, comme sur le Galaxy S10, pour éviter d’avoir un smartphone bancal, mais le module a au moins le mérite de ne pas trop dépasser du dos. Par contre, autant prévenir de suite : attention aux traces de doigt. Le Galaxy S20 — ici testé dans son modèle gris — vient les attraper comme un éclairage extérieur attire les moustiques.
Le Samsung Galaxy S20 attrape les traces de doigt
Enfin, parlons du confort d’utilisation plus globalement ; Il faut dire que l’un des principaux attraits du Samsung Galaxy S20 classique, par rapport à ses grands frères, reste son gabarit contenu. Ici, pas d’écran de 6,4, 6,5 ou 6,7 pouces comme l’essentiel du marché. Le smartphone tient confortablement en main et malgré son écran de 6,2 pouces, il reste relativement confortable avec ses 6,9 cm de large, ses 15,2 cm de hauteur et ses 0,8 cm d’épaisseur. On a également un poids assez léger de 163 grammes, assez confortable au quotidien. C’est bien simple, parmi les modèles hauts de gamme en 2020, le Samsung Galaxy S20 est l’un des derniers encore aisés à manipuler à une seule main. On aime.
S’il y a bien un domaine dans lequel Samsung a su marquer son excellence ces dernières années, c’est pour la qualité de ses écrans. En toute logique, le Samsung Galaxy S20 ne fait pas exception à la règle.
Le Samsung Galaxy S20
Le smartphone intègre, comme on l’a vu, une dalle OLED de 6,2 pouces percée en haut. Celle-ci propose une définition QHD+ (3200×1440 pixels). Elle est cependant paramétrée par défaut avec une définition Full HD+ de 2400×1080 pixels. On a donc droit à un ratio de 20:9 plutôt allongé. On notera par ailleurs que l’écran propose donc par défaut une résolution de 424 pixels par pouces, largement suffisante pour un usage quotidien. On pourra cependant passer en QHD+ pour profiter d’un affichage de 566 pixels par pouce, qui sera surtout utile en cas d’utilisation d’un casque de réalité virtuelle, plus que pour un usage quotidien.
À l’usage quotidien justement, on notera un écran assez bien équilibré malgré un paramétrage par défaut en mode « vif ». Les couleurs sont pétantes, mais la balance des blancs ne semble pas trop tirer vers le bleu comme c’est généralement le cas avec ce type de calibrage. Dalle Oled oblige, on a par ailleurs droit à un contraste très profond. Enfin, même la luminosité est à la hauteur puisqu’en plein soleil, on n’a eu aucun mal à consulter l’écran du smartphone.
L’écran très lumineux du Samsung Galaxy S20
Nos mesures d’écran, réalisées avec une sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays permettent de préciser ces constats. Et comme prévu, on a en effet droit à un écran aux couleurs particulièrement riches, puisque par défaut, le Samsung Galaxy S20 couvre 204 % du spectre sRGB, 137 % du spectre DCI-P3 et même 93 % du spectre BT.2020. On a également pu noter une luminosité impressionnante de l’écran, capable de monter jusqu’à 708 cd/m² avec la luminosité adaptative et une forte source de lumière dans le capteur de luminosité. Néanmoins, le bât blesse légèrement lorsqu’on s’attaque à la fidélité des couleurs, puisque la température des blancs est de 6962K, au-dessus des 6500K recommandés correspondant à la couleur blanche de la lumière du soleil. Il en va de même pour le Delta E moyen assez haut avec son score de 6,04 en se basant sur le spectre DCI-P3 comme référent.
On peut cependant améliorer légèrement ces résultats en modifiant la couleur de l’écran dans les paramètres d’affichage pour glisser un cran vers le « chaud ». Dès lors, on va retrouver une température des blancs un peu plus chaleureuse à 6350K, plus proche des 6500K, et des couleurs un peu plus fidèles avec un delta E de 5,92.
Enfin, un dernier point est à saluer tout particulièrement sur ce Samsung Galaxy S20. Il s’agit en effet du premier smartphone de la marque à proposer un écran à taux de rafraîchissement supérieur à 60 Hz. Par défaut, le smartphone sorti de boîte propose bien un écran Full HD+ à 60 Hz, mais on peut le passer aux choix en QHD+ à 60 Hz ou en Full HD+ à 120 Hz. Malheureusement, on ne peut donc pas passer en 120 Hz avec définition QHD+, mais c’est sans doute le cas pour préserver la batterie du smartphone.
Reste qu’en près de deux semaines de test, j’ai configuré le smartphone avec le mode 120 Hz en Full HD+. Et autant le dire de suite, si la fréquence de 90 Hz ne diffère pas fondamentalement du 60 Hz, ce n’est pas le cas du 120 Hz. Une fois le paramètre activé pour la première fois, la différence est flagrante tant le smartphone est fluide. Et Samsung en a bien conscience : le constructeur coréen a intégré une flopée de petites animations en plus du simple défilement sur son Galaxy S20, afin de faire profiter autant que possible du 120 Hz. C’est bien simple, une fois le paramètre activé, il devient difficile de s’en passer et de revenir à un bête écran 60 Hz. Samsung a réussi à créer un besoin chez moi et ça faisait longtemps que le Coréen n’y était pas parvenu.
Sorti de boîte, le Samsung Galaxy S20 est fourni avec Android 10 et l’interface One UI 2 de Samsung. Il bénéficie en prime du patch de sécurité du 1er mars 2020.
Pour qui connaît déjà One UI 2, le logiciel ne propose ici pas de grande surprise. Pour rappel, il s’agit de l’une de nos interfaces constructeurs favorites sur Android à l’heure actuelle tant elle est claire, simple d’utilisation et pourtant riche en fonctionnalités. Par défaut, One UI est configuré avec une navigation par bouton avec, comme c’est toujours le cas chez Samsung, le bouton retour à droite, et le multitâche à gauche. On pourra cependant inverser les touches pour afficher le multitâche à droite et le retour à gauche, mais également choisir entre deux types de navigation gestuelle. Samsung propose en effet non seulement la navigation gestuelle d’Android 10 ou celle spécifique aux smartphones Galaxy.
Toujours en termes de personnalisation, l’écran d’accueil du Galaxy S20 vous permet, via l’activation d’une option dédiée, d’ouvrir le panneau de notifications en glissant le pouce vers le bas depuis n’importe où. Le geste inverse, lui, sert à accéder au tiroir d’applications.
On notera également que les icônes sont claires, que le menu des paramètres est bien rangé et particulièrement simple à naviguer, avec seulement 20 entrées. Le mode nuit système est également agréable à utiliser et finalement, l’un des seuls regrets de l’interface de Samsung est la présence d’applications en doublon comme le navigateur Samsung aux côtés de Google Chrome. Mais là encore, rien de grave, puisque plusieurs de ces applications peuvent être désinstallées. Si le smartphone ne propose pas de LED de notification, on notera cependant qu’il est possible d’activer un mode permettant aux contours de l’écran de s’illuminer lorsqu’une notification est reçue.
Du côté des nouveautés du Galaxy S20, signalons également un nouveau système de partage de fichiers baptisé Quick Share. Celui-ci est accessible directement depuis le menu des paramètres de partage. Il vous suffit ainsi de lancer cette option depuis un fichier pour avoir accès au menu dédié. Le smartphone vous proposera alors les smartphones autour de vous compatibles avec Quick Share, et, une fois le destinataire sélectionné, il ne lui reste plus qu’à valider la réception. On notera également que Quick Share permet également d’envoyer le fichier à un contact même à distance, à condition que vous soyez tous les deux connectés à votre compte Samsung.
Parce que c’est bien là le principal souci de Quick Share : il s’agit d’une option Samsung et, à ce titre, elle n’est donc compatible qu’avec les appareils Samsung. On sait que Google travaille sur une solution alternative, tandis qu’Oppo, Vivo et Xiaomi se sont associés autour d’un autre standard. Tant qu’une solution ne sera pas adoptée massivement par tous les constructeurs, Quick Share vous sera donc utile surtout pour envoyer des fichiers… à des appareils Samsung.
On notera par ailleurs que le Samsung Galaxy S20 profite bel et bien du codec Widevine au niveau L1. De quoi donc lui permettre de profiter de contenus Netflix, Molotov ou myCanal avec un flux HD sans aucun souci.
Enfin, passons aux systèmes de reconnaissance biométrique. Samsung en a intégré deux différents : une reconnaissance faciale et un lecteur d’empreintes digitales. Pour la reconnaissance faciale, il s’agit d’une simple prise de vue à l’aide de la caméra selfie intégrée dans l’écran. N’espérez donc pas utiliser un système aussi sécurisé que sur le Google Pixel 4, le Huawei Mate 30 Pro ou l’iPhone 11, ici il s’agit d’un simple capteur photo. On notera cependant que le logiciel permet au choix d’ouvrir l’écran de verrouillage, que vous n’avez qu’à faire glisser une fois votre visage reconnu, ou d’ouvrir directement l’écran d’accueil.
11/03/2020 10:30 AM
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