D’après les informations de Next INpact, très impliqué dans ce dossier, le fonds d’investissement Jezby Ventures — créé par le fondateur d’OVHcloud Octave Klaba — serait fortement intéressé à l’idée de racheter Blade, l’éditeur de Shadow.
Mise à jour :
Dans un tweet, Octave Klaba a confirmé son intérêt pour le rachat de Blade.
A travers @JezbyVentures, je ferai une offre de reprise de @Shadow_France dans l’objectif de developper une alternative européenne à Office365 / G-Suite.
En espérant que cette offre sera retenue par le juge, en attendant, on continue de travailler sur le dossier (EU et US). https://t.co/XSADqW5nrR pic.twitter.com/JilBrD534S
— Octave Klaba (@olesovhcom) March 5, 2021
Article original :
Précurseur en la matière et célèbre pour son service de cloud gaming et computing Shadow, l’entreprise française Blade* traverse une période délicate. Début mars, Next INpact nous apprenait que d’importantes difficultés financières frappaient la société, qui recherchait alors un repreneur pour poursuivre ses activités. Le tribunal de Commerce a même été saisi.
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Toujours selon le même média, un investisseur « solide », pour reprendre les termes employés, susciterait un intérêt certain à l’idée de racheter l’éditeur. Ledit investisseur n’est autre que Jezby Ventures, le fonds d’investissement appartenant à Octave Klaba, fondateur et directeur général d’OVHcloud.
L’intéressé suivrait en fait le dossier depuis maintenant deux mois, suite à une levée de fonds ratée de Blade fin 2020. Si l’acquisition aboutit, Octave Klaba compte poursuivre les activités de Shadow et surtout préserver les équipes. Mais il souhaite aussi et surtout proposer une alternative européenne aux services Office 365 et G Suite.
Toujours selon Next Impact, une offre de reprise a même été mise en ligne, « avec une Date Limite de Dépôts des Ores (DLDO) fixée au 19 mars prochain », peut-on lire. Le document publié apporte également de précieuses informations sur le nombre d’employés et l’état de santé de la société.
Blade compte aujourd’hui 138 salariés en France et 25 à l’étranger, pour un total de 97 000 clients (fin 2020) et un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros visiblement insuffisants pour avancer dans de bonnes conditions. D’après Next INpact, il faudrait entre 30 et 35 millions d’euros d’investissements pour redynamiser le tout. Il n’y a maintenant plus qu’à attendre la décision du tribunal.
*Ulrich Rozier, cofondateur d’Humanoid, la société éditrice de Frandroid, est investisseur minoritaire de Blade. L’avis de la rédaction reste neutre et n’est pas influencé pour autant.
05/03/2021 03:45 PM
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